Place à la médecine moderne
Comme de nombreux secteurs, celui de la santé tend à mettre à profit les plus grandes innovations technologiques pour venir en aide aux patient.e.s et assister les professionnel.le.s de la santé.
LA 3D AU SERVICE DE LA MÉDECINE
Le secteur médical s’arme depuis quelques années maintenant des technologies les plus novatrices au service des professionnel.le.s de santé et de leurs patient.e.s.
C’est le cas pour plusieurs établissement hospitaliers de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui, début 2020, ont bénéficié de plus d’un millier de visières distribuées gratuitement par l’Université d’Aix-Marseille (AMU) qui a souhaité mettre à disposition ses imprimantes 3D et celles de ses partenaires pour répondre à un besoin très actuel du secteur médical.
Le secteur va encore plus loin et aspire de plus en plus à développer l’impression 3D au service des patient.e.s et du corps médical. Modélisation 3D d’organes ou de structures osseuses pour aider et accompagner les chirurgien.ne.s lors d’opérations, fabrication de prothèses sur mesure, impression de maquettes pour l’apprentissage des futur.e.s professionnel.le.s de santé etc. L’impression 3D s’invite de plus en plus dans le secteur de la santé afin de le moderniser et offre de nouvelles perspectives. La prochaine étape ? Pour l’hôpital de la Conception à Marseille, on étudie la possibilité d’une greffe de tissu humain bio-imprimé. Une avancée qui pourrait se révéler grandiose pour le secteur de la santé.
Et si vous vous imaginez une grosse imprimante bien imposante et compliquée à déplacer, vous pouvez oublier. Design et plutôt compacte, l’imprimante 3D permet également une impression de très grande minutie et une médecine « de précision » selon les professionnel.le.s du secteur.
De plus, la 3D ne s’arrête pas aux imprimantes. Elle s’invite également jusque dans les blocs opératoires. Le service Ophtalmologie de l’Hôpital Nord de Marseille utilise un système de chirurgie 3D qui permet, via des lunettes polarisées, de visualiser l’intérieur de l’œil d’un.e patient.e en 3D et donc d’avoir une vue précise de la zone à opérer. En plus d’accompagner les chirurgien.ne.s dans leurs opérations, cet outil a aussi l’avantage d’être plus ergonomique en leur permettant d’opérer en position dos droit (et non en position courbée).
OPÉRATION ROBOTISÉE
De plus en plus, les professionnel.le.s de la santé peuvent compter également sur la robotique pour les accompagner dans leurs opérations.
À Toulon par exemple, l’Hôpital privé Saint Jean a accueilli Da Vinci, un robot chirurgical de pointe. Bien-sûr ce robot n’est pas autonome mais accompagne le travail du.de la chirurgien.ne qui continue d’intervenir en temps réel, mais de manière indirecte sur le.la patient.e. Il.elle contrôle le robot à distance qui va reproduire avec minutie les gestes effectués par l’équipe médicale. La 3D intervient ici aussi pour faciliter le travail du personnel médical et permettre une vision en très haute définition, de ce qu’il voyait auparavant à l’œil nu. En effet, les caméras intégrées au robot offrent une vision démultipliée par 15 permettant cette précision hors-pair attendue pour un robot chirurgical de ce genre.
Résultat, en plus de rendre accessibles aux médecins des parties du corps humains parfois difficiles d’accès et donc proposer des opérations jusque-là risquées ou du moins compliquées, l’accompagnement par la robotique permet une opération moins invasive et avec des conséquences post-opératoires moindres pour le.la patient.e (récupération plus rapide, risques de complications diminués, douleurs moins importantes).
Et ce robot, le Da Vinci, fait parler de lui puisqu’on le retrouve aussi à la clinique Rhône-Durance à Avignon ou encore dans les hôpitaux de Marseille comme au centre hospitalier de la Timone, à l’Hôpital de la Conception et à l’hôpital Nord.
