E-commerce : quels défis pour les métiers du Transport et de la Logistique ?
Avec l’explosion du e-commerce, le nombre de colis livrés devrait doubler d’ici 5 ans. Le secteur du transport et de la logistique doit suivre le mouvement pour satisfaire des consommateur.rice.s de plus en plus exigeant.e.s.
En raison de la crise sanitaire, le secteur du e-commerce a connu un boom. Comme de nombreux.euses consommateur.rice.s français.e.s, vous êtes désormais habitué.e.s à commander un produit en quelques clics et à le recevoir en main-propre dans les jours qui suivent. Mais face à des grands groupes comme Amazon qui proposent de livrer une commande le jour même, les autres entreprises de transport et de logistique doivent redoubler d’effort pour répondre aux besoins de consommateur.rice.s de plus en plus exigeant.e.s. Cela leur demande de repenser leurs processus de logistique : réception, stockage, colisage, expédition, suivi des livraisons… Et tout ça en proposant des frais de livraison peu élevés. Comment les métiers du transport et de la logistique se sont donc adaptés à ces nouvelles exigences ?
Un secteur qui a su résister à la crise
Grâce à l’essor du e-commerce et de la livraison à domicile, le secteur du Transport et de la Logistique a continué à recruter malgré la crise sanitaire. C’est principalement les métiers d’agent.e de tri, de préparateur.rice de commande, de livreur.euse et de magasinier.ère qui sont recherchés pour pouvoir répondre aux fortes demandes des e-consommateur.rice.s. D’ailleurs, selon une enquête du Parisien, le métier de magasinier.ère serait l’emploi qui recrutera le plus en 2021 en région Provence-Alpes-Côte d’Azur !
Et les cadres seront aussi très recherché.e.s, principalement les coordinateur.rice.s logistiques, les planificateur.rice.s de production, les responsables logistiques ou encore les responsables d’entrepôt.
Au total, ce sont plus de 40 000 offres d’emploi pour les métiers de la logistique qui serait à pourvoir sur toute la France grâce à l’explosion du e-commerce !
Le Transport passe au vert, et ses métiers aussi
En plus de devoir livrer toujours plus rapidement, de nouvelles contraintes s’ajoutent aux activités du secteur : l’impact environnemental des entreprises. Les consommateur.rice.s vont être plus attentif.ve.s à la démarche environnementale de l’entreprise qui va emballer et livrer leurs colis. Il faut donc repenser l’intégralité de son offre pour intégrer une démarche éco-responsable.
C’est le défi que s’est donné l’entreprise marseillaise de transport de marchandises Cogepart. Elle a été la première entreprise française de transport léger à signer la charte d’engagement volontaire « Objectif CO2 » qui a pour objectif de réduire, en 3 ans, les émissions de CO2 de 20%. L’entreprise s’est donc équipée de véhicules « Zéro émission de CO2 » leur permettant de transporter toutes sortes de marchandises en centre-ville avec la bénédiction des commerçants et habitants, qui renouent alors avec une livraison de proximité. Leur promesse ? Transporter « sans bruit ni odeur » !
De plus, les compétences en éco-conduite sont de plus en plus demandées par les recruteurs du secteur. Proposée par des organismes de formation spécialisés, tel que l’AFTRAL, l’éco-conduite consiste à adopter une conduite plus sécuritaire et plus respectueuse de l’environnement. Les gestes clés ? Avoir un véhicule bien entretenu, rouler à une vitesse constante, couper le moteur dans les bouchons ou à un feu, éviter d’utiliser la climatisation… Vous l’avez compris, l’éco-conduite permet de réduire les coûts de livraison, tout en rendant notre planète meilleure !
Les métiers de la vente évoluent pour intégrer des notions de logistiques
Avec le développement des commandes « click and collect » et les réservations en ligne, le magasin physique, lui, se transforme en « entrepôt de proximité ». Les magasins gèrent maintenant ces nouvelles tâches logistiques. Ces services modifient parfois la configuration des magasins qui vont créer des espaces dédiés à la préparation des commandes en ligne. Et surtout, les vendeur.euse.s du magasin vont devoir être formé.e.s pour être en capacité à proposer ces nouveaux services à leurs client.e.s tels que les préparations des commandes, la gestion des stocks ou encore la gestion des retours.